cycle de conférences La lumière, les écrans et la scène / Le travail de la lumière chez François Tanguy et le Théâtre du Radeau

09 oct 2006 — 00:00

Conférence exceptionnelle de Bruno Tackels

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La présence de la vidéo et des écrans au théâtre est un aspect crucial de la mise en scène contemporaine: comment les metteurs en scène envisagent-ils cette corrélation entre le langage théâtral et celui de l'image ? Quelles fonctions différentes les projections peuvent-elles avoir sur scène ? Comment le travail de la lumière se trouve-t-il infléchi par l'interférence entre la représentation théâtrale et l'art contemporain ? La Comédie propose de mener une réflexion sur la manière dont aujourd'hui le théâtre "donne à voir" en organisant, tout au long de la saison, un cycle de conférences publiques en marge des spectacles à l'affiche. La première conférence de ce cycle se déroulera sous la tente du Théâtre du Radeau, sur la plaine de Plainpalais par Bruno Tackels: Le travail de la lumière chez François Tanguy et le Théâtre du Radeau. Bruno Tackels est philosophe, dramaturge et maître de conférence en esthétique à l'Université de Rennes. Il est l'auteur de nombreux livres sur le théâtre dont, aux Solitaires Intempestifs : Fragments d'un théâtre amoureux, 2001 Les Castellucci, Ecrivains de plateau I, 2005 François Tanguy et le Théâtre du Radeau, Ecrivains de plateau II, 2005 Anatoli Vassiliev, Ecrivains de plateau III, 2006

Générique

à suivre (dates à préciser): Anne Bisang et Anna Popek. Elles parleront de la scénographie des Âmes solitaires de Gerhart Hauptmann. Christian Colin. Il parlera de l'insertion de projections dans La Double Inconstance de Marivaux. Christophe Perton. Il monte "Hop là, nous vivons!", pièce qui prévoit dans son écriture-même la présence de films dont l'auteur précise les sujets. Ecrite en 1927, la pièce a été montée par Piscatoir qui a été un des précurseurs, avec Meyerhold, de l'utilisation des écrans sur la scène. L'occasion donc de revenir sur les débuts de cette longue cohabitation entre la scène et l'écran et d'interroger avec Christophe Perton ses répercussions dans le théâtre contemporain. Robert Wilson. Une réflexion sur la lumière et l'image scénique ne peut se faire sans se pencher attentivement sur le travail de Robert Wilson, dont le "Quartett" est à l'affiche au mois de juin.